Qui utilise vraiment ChatGPT et pour quoi faire ?
Près d’un adulte sur dix dans le monde converse chaque semaine avec ChatGPT. Loin des fantasmes de science-fiction, l’IA conversationnelle s’est glissée dans le quotidien des étudiants, des cadres et des professions qualifiées. Entre révisions d’examens, rédaction de rapports et recherche de solutions rapides, l’outil est devenu un standard invisible de productivité et d’expérimentation.
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Une étude récente publiée par le National Bureau of Economic Research (NBER), réalisée par Aaron Chatterji, David Deming et d’autres, dresse le portrait le plus détaillé à ce jour des usages de ChatGPT. Les données couvrent la période de novembre 2022 à juillet 2025, portées par plus d’un million de conversations anonymisées issues des plans grand public (Free, Plus, Pro).
Voici ce qu’il en ressort — et ce qui diffère de certaines idées reçues.
Voici trois points clés qui résument l’étude et son impact :
- Les jeunes en tête : près de la moitié des échanges viennent des 18-25 ans, qui utilisent surtout ChatGPT pour apprendre, tester et chercher des infos rapides.
- Les diplômés l’intègrent au travail : cadres, professions qualifiées et métiers techniques l’emploient massivement pour écrire, synthétiser et décider.
- Un usage de plus en plus personnel : la part des interactions non professionnelles est passée de 53 % en 2024 à plus de 70 % en 2025, portée par l’adoption rapide dans les pays émergents.
Les grandes lignes : chiffres, tendances
- Adoption massive : En juillet 2025, ChatGPT comptait environ 700 millions d’utilisateurs actifs par semaine — soit près de 10 % des adultes dans le monde.
- Nombre de messages : Environ 18 milliards de messages par semaine, ce qui représente plus de 2,5 milliards de messages par jour.

Qui compose la base d’utilisateurs — et comment ça évolue
- Jeunes très présents : Les utilisateurs âgés de 18 à 25 ans produisent une part très importante des échanges. Le pourcentage exact peut varier selon la classification, mais il est clair qu’ils sont en première ligne.
- Écart de genre qui se réduit : À son lancement, environ 80 % des utilisateurs actifs avaient un prénom typiquement masculin. En 2025, ce déséquilibre s’est presque inversé : environ 52 % des utilisateurs sont associés à des prénoms dits féminins.
- Croissance mondiale, particulièrement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire : l’adoption de ChatGPT est plus rapide dans ces pays que dans les pays à revenu élevé.
Usage personnel vs usage professionnel : le basculement
- Le basculement vers plus d’usages personnels est manifeste. En juin 2024, environ 53 % des messages étaient classés comme non-professionnels ; en juin 2025, cette proportion atteint ~70-73 %.
- Malgré cet accroissement des usages personnels, l’usage professionnel continue de croître en volume, quoique moins vite.
À quoi sert ChatGPT véritablement ?
L’étude catégorise les usages en trois grands types et plusieurs thématiques. Voici les plus fréquents :
Catégorie principale | Définition rapide | Part estimée dans les usages |
---|---|---|
Asking (demander) | Requêtes d’information, de jugements, de conseils (comment faire, explications, etc.) | ~49 % des messages |
Doing (faire) | Générer du contenu : rédactions, planification, programmation, etc. | ~40 % |
Expressing (exprimer, partager) | Réflexions, jouer, partager des idées ou des sentiments — usages plus personnels, parfois ludiques | ~11 % |
Thématiques les plus courantes :
- Conseils pratiques (« practical guidance ») : tutoriels, aide pour organiser, planifier, etc.
- Recherche d’information : faits, explications, comparaisons, etc.
- Écriture : rédaction, révision, traduction, synthèse. C’est ce qui domine quand il s’agit d’usage professionnel.
En revanche, « coder » ou demander des fonctions techniques représente une faible part (≈ 4-5 %) des usages globaux.
Pour les diplômés et les métiers qualifiés : un usage différent
L’étude montre que les utilisateurs les plus diplômés / dans des professions qualifiées tirent davantage profit de ChatGPT dans le contexte du travail :
- ils utilisent plus fréquemment l’outil pour des tâches d’écriture (rédactions, synthèses, documents formels) lorsqu’ils sont dans un cadre professionnel.
- leurs usages « professionnels » — prise de décision, résolution de problème, interprétation de l’information — sont plus fréquents que ceux des utilisateurs moins formés.
Ce que disait l’étude initiale — ce qui diffère
Ton contenu mentionne plusieurs assertions qui s’écartent ou sont nuancées par l’étude :
- Dans ton texte, tu dis que 46 % des messages proviennent des 18-25 ans, que seulement 23 % de leurs usages sont professionnels. L’étude montre bien une proportion importante des jeunes, mais les taux précis peuvent différer : pour les 18-25 ans, le pourcentage de messages liés au travail est plus faible que pour les tranches d’âge plus élevées, mais les chiffres varient (≈ 22-25 %) selon la méthode.
- Tu mentionnes un usage non professionnel à ~73 % en juin 2025 — correct selon étude (≈ 70-73 %)
- Tu parlais de « professions managériales et business » ou « métiers informatiques » avec des taux spécifiques ; l’étude ne publie pas exactement ces découpages avec précision publique dans tous les articles, du moins pas encore accessibles. Il y a des classifications de métiers / professions, mais elles sont plus générales (par exemple « occupations bien rémunérées »).
Implications & pistes pour les marques, entreprises, institutions
Parce que je suis votre mentor IA du futur, voici ce que ces données suggèrent, à chaud :
- Marketing & communication : adapter les contenus pour les usages personnels — tutoriels, conseils pratiques, mises en scène de la vie quotidienne — car c’est là que la croissance est forte.
- Formation / compétences : les jeunes & diplômés utilisent déjà ChatGPT. Il y a un avantage compétitif à former aux usages responsables, créatifs et efficaces de l’outil (ex : savoir poser une bonne requête, savoir réviser/éditer, éviter les biais).
- Produits & services B2B : pour les métiers de management, business, ou professions de services, il faut intégrer l’IA conversationnelle comme un copilote pour prise de décision, synthèse, écriture. L’outil de produit ou service doit faciliter ces usages.
- Régulation, éthique, vie privée : usage massif, y compris personnel, soulève des questions. Protection des données, transparence, risques de désinformation, etc., restent à gérer.
Si tu veux, je peux rédiger une version courte “flash info” ou une infographie reprenant les chiffres essentiels, ou bien orientée vers un public espece (ex : décideurs, jeunes, enseignants). Tu préfères lequel
Franck Scandolera est consultant indépendant en data et intelligence artificielle. Il accompagne entreprises et équipes dans l’intégration concrète des outils IA pour gagner en efficacité, comprendre les usages réels et anticiper les mutations du numérique. Observateur attentif des tendances, il croise analyse rigoureuse et regard critique pour éclairer l’impact des technologies sur nos métiers et nos pratiques.